January 26, 2009
NOGENT-SUR-MARNE - Just outside the highway ring that delineates Paris is more of what also looks like Paris - the suburbs. Nogent-sur-Marne is a town of about 75,000 inhabitants lying off the southeast corner of Paris proper. We went to the town to see a retirement home for old artists. We think this a unique idea, certainly not something the government of the U.S. is thinking of doing. It may be a unique place in France, too -- the only one of its kind.
The residence is owned by the national foundation for the visual arts, and consists of two large homes adjacent to one another that once belongs to two sisters. The home(s) are located in a large wooded park in a pretty crowded bedroom community. There are also two exhibition spaces for contemporary art in this facility. We luckily stumbled into one very well organized, well lit and modern one with a show of photographs by French artist Julie Ganzin.
The show, called Paysages Elementaires, was 60 or so photographs of natural places. Many of these were set up in pairs - diptychs. The artist's statement is below in French, and she's basically saying that the work is about the four basic elements of Greek physics: air, water, fire and land, but with her particular focus.
To discover her focus is a job that requires discovering subtle differences between the two parts of the pairs of images. There is a lot of disturbed ground, a lot of gray winter scenes of Italy, that puts many elements at the same level of natural attention grabbing. Often the newly finished house is more beautiful than a field of winter weeds. We learn that some of the photos are of land reclaimed by humans from the Po River others of southern Italy or rural France. Sometimes you can see a sea in the distance, sometimes remnants of a brush fire, sometimes a field of wind generators.
My companion thought the photographs were unnecessarily gray like the weather we have been getting used to in Paris in January. I think the lack of color saturation enhancement that she could have done with Photoshop made the works, each photo, more even, and demanding of intense effort to look at what was different in each one. The photos are not about the beauty of nature but the sameness of human interaction. Whether you cut a road to set a windmill or a new house the road becomes brown dirt. And without a lot of human care, grass and greenery can look like trash. And with very little effort trash can fill up a place and really make it look like a garbage dump. We have a saying in Colorado "Tread Lightly" and it always sounds prissy, but correct -- an easy solution where nature is already beautiful - already Photoshopped by a lot of sunshine and clear skies. But human society may need to actually encourage more treading - careful treading and with a concern for aesthetics as well as efficiency. Putting art-minded people to work, thinking creatively to make looking a more pleasant or interesting job.
link to website:
http://www.ma-bernardanthonioz.com/fr/index.php
PAYSAGES ELEMENTAIRES
Julie Ganzin
Les Paysages élémentaires ne sont pas « miniaturisés », ni « stylisés », mais focalisés sur la représentation d'un des quatre éléments (la terre, l'eau, l'air et le feu). Ces paysages peuvent décrire un élément, tout autant que l'élément désigné sera le vecteur de notre perception du paysage, en ce lieu donné. Pour nourrir le jeu avec les mots, on peut dire que ce sont des paysages « réduits » à une perception élémentaire.
L'élément mis en exergue est lié à une activité humaine, nous y renvoie ou permet d'en détecter la trace (l'eau et les pompes à eau de la plaine du Pô, le feu et les départs de feu en bord de route en Campanie ou en Sicile, la terre travaillée des cultures intensives et des pépinières industrielles, les champs d'éoliennes, etc.). Les règles du jeu sont communes aux différentes zones géographiques parcourues. Et si ces règles de conduite permettent d'offrir une « lecture » du paysage dans l'entrelacement de ses différentes composantes, c'est aussi en se jouant de la dimension purement illustrative, voire académique, attachée à cette thématique.
Les associations en diptyque mettent en tension les images dans une feinte confrontation entre les éléments. Le projet découvre le paysage que nous sommes en mesure d'appréhender au quotidien dans l'intrication entre activités humaines et réalités naturelles. Les Paysages élémentaires donnent à voir localement ce que les acteurs du territoire « fabriquent ». Il se peut aussi qu'ils laissent parfois entrevoir le visage d'un paysage « politique » produit par des décisions et des mécanismes qui nous échappent.
La Maison d'art Bernard Anthonioz créée à Nogent-sur-Marne, par la Fondation nationale des arts graphiques et plastiques (FNAGP) présente des manifestations consacrées à la jeune photographie, à la vidéo, au graphisme, et à l'art contemporain. Elle accueillera à terme une artothèque destinée à faire partager les œuvres appartenant au patrimoine de la Fondation.
1976-2006 : une fondation trentenaire
La Fondation nationale des arts graphiques et plastiques a été créée en 1976, à l'initiative de Bernard Anthonioz, par la réunion de deux legs faits à l'Etat : celui de la baronne Salomon de Rothschild et celui de Jeanne et Madeleine Smith.
La Fondation, reconnue d'utilité publique, a pour missions de soutenir les artistes graphistes et plasticiens, et d'encourager la création et la recherche dans ce secteur.
Depuis son origine, elle a plus particulièrement développé des actions à caractère social en faveur du logement ou de l'hébergement d'artistes en activité ou retraités.
Elle gère à ce titre, à Nogent-sur-Marne, une maison de retraite destinée en priorité à des artistes âgés ou dépendants, la Maison nationale des artistes. Par ailleurs, elle possède à Paris et à Nogent-sur-Marne trois ensembles d'ateliers où travaillent près d'une centaine d'artistes de toutes disciplines et de toutes nationalités.
Tout en poursuivant son travail dans le domaine social, l'ambition de la Fondation est de favoriser la visibilité de la création plastique contemporaine et d'apporter, sous diverses formes, son soutien à des actions susceptibles d'œuvrer dans ce sens : diffusion d'expositions en France et à l'étranger, aide à la participation d'artistes ou de galeries françaises à des manifestations à l'étranger, bourses, aides à l'édition d'ouvrages ou d'outils d'accompagnement.
L'ouverture de la Maison d'art Bernard Anthonioz constitue le premier jalon de cette nouvelle politique.
La Maison d'art Bernard Anthonioz : une nouvelle maison
pour la jeune création
La vocation de ce nouvel espace financé par la Fondation nationale des arts graphiques et plastiques, est de mettre en valeur la création contemporaine dans le domaine de la photographie, et du graphisme, disciplines moins exposées. La MABA souhaite donner la parole à de jeunes créateurs dans le cadre de collaborations avec d'autres institutions culturelles comme le Jeu de paume, le MAC/VAL, ou le Festival international de l'Affiche et des Arts Graphiques de Chaumont
L'artothèque
La Maison d'Art Bernard Anthonioz accueillera à terme une artothèque constituée des œuvres de la collection de la Fondation nationale des arts graphiques et plastiques. L'ensemble couvre une période allant de la fin du 18ème siècle à nos jours. Cette collection rassemble des peintures mais aussi des pastels, des gravures, des dessins, des lithographies, des photos, des sculptures et même une collection d'œuvres d'art premier et plus particulièrement africain.
Particuliers, entreprises, collectivités et institutions auront la possibilité d'emprunter régulièrement des œuvres d'art moyennant un abonnement. Le catalogue des œuvres sera bientôt disponible sur le site internet de la Maison d'Art Bernard Anthonioz.
Si vous souhaitez être informé par e-mail dès l'ouverture de cette artothèque, nous vous invitons à vous inscrire à la lettre d'information de ce site qui vous est proposée en page d'accueil.